Libre d'être soi : un chemin vers la sérénité

27/05/2025

Et si la liberté, c'était d'abord d'être soi ? Dans une société où tout va vite, où les rôles sont nombreux et les injonctions multiples, la question de la liberté d'être soi peut paraître à la fois simple et bouleversante. Suis-je vraiment libre d'être qui je suis, au fond ? D'incarner mes élans, mes mouvements intérieurs, mes choix, sans peur du regard des autres ou de l'échec ?

En tant que femme, maman, thérapeute, amie, sœur, mais avant tout en tant qu'humaine sur son chemin de vie; j'ai traversé de nombreuses étapes où la liberté n'était pas une destination à atteindre, mais un chemin vivant, en perpétuel mouvement. 

La liberté et l'indépendance sont des valeurs piliers dans ma vie. Sans elles, je me sens vite à l'étroit, déconnectée de moi-même. Je crois profondément que la notion de liberté nous concerne tous. C'est un sujet qui mérite qu'on s'y attarde : être libre d'être soi, tout simplement. Revenir à l'essentiel pour mieux avancer sur un chemin qui nous ressemble vraiment.

Aujourd'hui, j'ai envie de vous partager une réflexion à la fois intime et professionnelle sur ce que signifie, en profondeur, « être libre d'être soi ».

Pourquoi est-ce si difficile d'être soi ?


  • Les conditionnements familiaux et sociétaux

Depuis l'enfance, de manière générale, nous avons appris à nous adapter : pour être aimé, pour être validé, pour ne pas faire de vagues. Cela commence souvent dans le cadre familial, où l'amour est parfois conditionné à certains comportements inconscients, non mal attentionnés (« sois sage », « ne fais pas de bruit », « ne sois pas en colère »). Puis viennent l'école, le travail, les rôles sociaux... et on peut se perdre peu à peu de vue.

  • Le poids du "il faut" : ces injonctions invisibles qui nous enferment

« Il faut réussir », « il faut rentrer dans les cases », « il faut être une bonne mère / un bon père, une bon.ne professionnel.le, un.e bon.ne compagnon/compagne »... Ces "il faut", souvent répétés intérieurement sans que l'on s'en rende compte, deviennent des normes silencieuses qui dirigent nos choix. On ne les remet même plus en question, tant ils sont intégrés depuis l'enfance ou véhiculés par la société, la culture, ou encore l'éducation.

Mais à force de vouloir cocher toutes les cases, de répondre aux attentes implicites ou explicites, on finit par s'éloigner de soi. Ces "il faut" agissent comme des murs invisibles : on avance, mais dans un couloir étroit, balisé, qui ne laisse que peu de place à la spontanéité, à l'intuition, à l'écoute de ses propres besoins.

Ils nous empêchent parfois même de ressentir : à quoi j'aspire vraiment ? Qu'est-ce qui est important pour moi, ici et maintenant ? Suis-je en train de vivre ma vie… ou celle que l'on attend de moi ?

Sortir de ces injonctions, ce n'est pas devenir égoïste ou anarchiste, c'est retrouver une posture d'alignement. Celle qui permet de dire : « ce choix-là, je le fais parce qu'il a du sens pour moi », et non par obligation ou peur du jugement.

Je t'invite à avoir cette réflexion personnelle : Quels sont les "il faut" qui te guide aujourd'hui… et lesquels aimerais-tu remettre en question ? - Des pensées/comportements inconscients peuvent surgir, et en prendre conscience est déjà un premier pas. 


  • La peur du regard et du rejet : le frein invisible à l'authenticité

Oser être soi, c'est avant tout un acte de courage. Cela signifie sortir de la zone de confort où l'on se cache derrière des masques protecteurs, parfois depuis longtemps. Ces masques, ce sont des façades construites pour plaire, éviter la confrontation, ou simplement se sentir en sécurité face au regard des autres.

Mais lorsque l'on décide de déposer ces masques, on s'expose. On prend le risque de déplaire, d'être jugé ou incompris. Cette peur du regard, qu'elle soit consciente ou enfouie, agit comme un frein puissant. Elle nous pousse souvent à l'auto-censure, à retenir des parts de nous-mêmes, parfois les plus authentiques, par peur d'être rejeté ou isolé.

Ce saut dans l'inconnu, cette vulnérabilité à montrer ce que l'on est vraiment, peut sembler terrifiant. Pourtant, c'est aussi la porte d'entrée vers des relations plus sincères, plus profondes, et une vie plus libre. C'est là que commence la véritable liberté d'être soi : se sentir suffisamment solide pour vivre pleinement son unicité, malgré le risque.

Je t'invite à avoir cette réflexion personnelle à ce sujet : Quels masques portes-tu au quotidien ? Dans quelles situations te censures-tu ? Que gagnerais-tu à lâcher un peu ces protections ?

Finalement, qu'est-ce que ça veut dire, être soi ?


  • C'est une expérience intime, jamais figée

Être soi, ce n'est pas une image parfaite, un but à atteindre, mais un mouvement (la vie est en perpétuelle mouvement et toi aussi par conséquent). Un processus vivant, changeant. Parfois doux, parfois inconfortable. Parfois clair, parfois flou. Mais toujours authentique.

  • C'est se connaître, s'écouter, se respecter

Cela commence par l'observation de ce que l'on ressent, pense, désire. Par l'écoute sincère de ses émotions, de ses besoins. Par le respect de ses limites, de son corps, de son rythme. Parfois, cela veut dire dire non. Parfois, cela veut dire oser dire oui.

  • C'est s'autoriser à expérimenter

On ne peut pas toujours savoir qui l'on est sans passer par l'expérimentation. C'est en osant dire, faire, ressentir, créer, qu'on se découvre peu à peu. Et parfois, cela passe par des "erreurs" qui sont en réalité des apprentissages. J'ai même envie d'ajouter : aime faire des erreurs et te tromper, car c'est grâce à elles que tu apprends, que tu expérimentes et que tu évolue. Tout n'est qu'une question de point de vue : change ton regard et ta vie changera.

Je t'invites, de nouveau, à avoir cette réflexion personnelle : Qu'est-ce que j'ai envie d'explorer aujourd'hui, même si je ne suis pas sûre du résultat ?

Les freins à la liberté d'être soi en thérapie

En tant que thérapeute, je rencontre souvent des personnes qui peinent à se reconnecter à qui elles sont profondément. Et c'est tout à fait compréhensible : après des années passées à vivre selon certaines croyances, il faut du temps pour les déconstruire et en bâtir de nouvelles : plus alignées, plus bienveillantes, plus aidantes pour leur cheminement personnel et leur bien-être. 

Voici quelques blocages fréquents :

  • La peur du conflit ou de blesser : dire ce que l'on pense peut faire peur.

  • La honte ou la culpabilité : être soi, c'est parfois ne pas correspondre aux attentes.

  • Le perfectionnisme : vouloir être parfaitement soi... ce qui est un nouveau masque !

  • L'oubli de soi : être tellement tourné vers les autres qu'on ne sait plus ce qu'on aime, pense ou ressent.

Questions utiles à se poser, que je pose en séance :

  • Qu'est-ce que j'empêche de vivre en moi par peur de décevoir ?

  • Quelles parties de moi j'ai mises de côté pour être accepté(e) ?

Comment retrouver sa liberté d'être ?


  • S'entourer d'espaces sûrs

C'est essentiel de pouvoir être soi sans crainte du jugement. Cela peut être une relation, un groupe, un lieu, une séance thérapeutique, un moment seul avec soi. Trouver ou créer ces espaces est une clé.

  • Ralentir, respirer, ressentir

On ne peut pas être soi dans le stress constant. La lenteur, le silence, le corps, sont des alliés précieux. En art-thérapie, par exemple, les outils comme le dessin ou l'écriture permettent d'accéder à une parole plus profonde.

  • Accepter d'être en mouvement

Vous avez le droit d'être changeant, nuancé, multiple. La liberté d'être soi passe par l'acceptation de votre évolution. Ce qui était vrai hier ne l'est peut-être plus aujourd'hui. Et c'est OK.

Réflexion : Et si vous vous autorisiez aujourd'hui à être juste vous, sans rôle ni obligation ? Qu'est-ce que cela changerait ?

Et dans ma pratique ?

En séance, j'accompagne avec douceur et sécurité mes patient(e)s à retrouver le chemin de leur liberté intérieure. Cela peut passer par :

  • des outils concrets issus des TCC (travail sur les croyances, les peurs, les comportements)

  • des explorations sensibles avec l'art-thérapie (formes, couleurs, métaphores)

  • un espace où l'on peut être vrai, sans masque, à son rythme

Parce qu'on a tous et toutes le droit d'être libre d'être. Même si on a peur. Même si ce n'est pas parfait. Même si c'est un pas après l'autre.

Pour finir... quelques questions (en plus des précédentes) pour continuer à vous questionner :

  • Si j'étais totalement libre aujourd'hui, qu'est-ce que je ferais ?

  • Qu'est-ce qui m'empêche d'être moi-même ?

  • Quelles parties de moi attendent d'être écoutées, vues, exprimées ?

  • Ai-je besoin d'être accompagné(e) pour avancer plus sereinement ?

Je vous souhaite de trouver votre propre danse de la vie et la joie profonde d'être qui vous êtes, librement.

Betty, votre thérapeute 

accompagnant les personnes en quête de sens, de sérénité et de liberté d'être.

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